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HISTOIRE d’objet 134 d’ensemble de l’art Urhobo, voir Perkins Foss, Where Gods and Mortals Meet: Continuity and Renewal in Urhobo Art. (New York et Gand : Museum for African Art, 2004). 4. Erivwo, op. cit., pp. 195–226. 5. Peter Ekeh, « Urhobo World View » dans Foss, op. cit., 2004, p. 30. 6. Pour de plus amples informations sur ces commentaires, voir Foss, op. cit., p. 83ff. 7. La disposition de ces armes rappelle les armes tenues par les soldats figurant sur les plaques commémoratives fabriquées au XVe siècle par les mouleurs de bronze de l’empire du Bénin, à quelque 150 kilomètres au nord. Ce royaume a entretenu une relation proche avec les Urhobo pendant plusieurs centaines d’années. Ils ont maintenu des connexions importantes sur le plan culturel, linguistique et commercial. Le fait que leur imagerie militaire se ressemble suggère également des liens étroits. 8. L’artiste qui a créé cette statue était extrêmement doué pour la représentation des détails minuscules. En particulier la couture des amulettes en cuir qui figurent sur la poitrine et la taille. En outre, le chapeau comporte un détail qu’on ne retrouve sur aucun autre exemple connu : son ruban est orné d’une rosette très bien détaillée. 9. Un chapeau de ce genre, porté par un dignitaire local dans les années 1970, apparaît dans Foss op. cit., p. 74, fig. 79. Merci à Bruce Onobrakpeya, qui a identifié la « casquette intérieure ». 10. Ces dents semblent similaires aux dents de léopard portées autour du cou par les soldats béninois. Cette similitude semble plausible entre deux peuples liés, mais ce phénomène doit encore être étudié. Voir William Fagg, Nigerian Images (New York et Londres, 1963), plaques 21 et 27. est plus qu’une simple représentation d’une mère et de son enfant. Elle devrait être perçue comme la mère de tous les enfants, à savoir, la mère dont nous descendons tous, habilitée par l’edjo à établir le lignage de la communauté. La réunion de ces oeuvres nous donne l’occasion d’apprécier les idées fortes et le travail d’un maître, un artiste qui nous permet de comprendre les meilleures formes et les meilleurs styles urhobo. En tant que paire, elle procure une opportunité rare d’observer la relation entre deux statues supérieures, masculine et féminine, des exemples complémentaires de la créativité urhobo. NOTES 1. Samuel U. Erivwo, « Urhobo Traditional Beliefs and Values », dans Peter Ekeh, éd., Studies in Urhobo Culture. (Buffalo : Urhobo Historical Society, 2005), p. 190. 2. Mes plus sincères remerciements vont à Bruce Onobrakpeya, un ami de longue date qui m’a apporté à maintes reprises son aide, ses conseils et ses connaissances quant à la nomenclature correcte urhobo. 3. La plus ancienne référence dans la littérature concernant ce terme vient de R. E. Bradbury, The Benin Kingdom and the Edo-Speaking Peoples of South-Western Nigeria (Londres : International African Institute, 1957), p. 103, qui observe que le terme « edjo » lui-même se rapporte souvent spécifiquement aux « images en bois ». Pour une vue FIG. 7 : Le sanctuaire dédié à edjo Ovughere. Ovu-Otor, Nigeria du Sud, février 1966. Photo : Perkins Foss.


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