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`À DROITE : Bonnet. Temne, Sierra Leone. Argent. Minneapolis Institute of Arts, don de William Siegmann. CI-DESSUS : Élement de coiffure. Moche, Pérou. Vers 1 000 apr. J.-C. Museo Larco, Lima, Pérou. Photo : Joachim Rubio. CI-CONTRE : El tocado. Moyen Sicán, Pérou. 900-1 100 apr. J.-C. Museo de Sicán, Pérou. Photo © Rafael Rioja VISIONS DE LA FORÊT Washington, DC—William Siegmann (1943–2011) – Bill pour les spécialistes et les collectionneurs de par le monde – était quelqu’un d’unique que sa profonde connaissance des arts d’Afrique et son oeil aiguisé plaçaient au rang d’authentique connaisseur. Durant de nombreuses années de recherche et de travail de conservation en Afrique de l’Ouest et aux États-Unis, Siegmann a constitué une vaste collection personnelle d’art traditionnel africain, principalement de Sierra Leone, du Liberia et de Côte d’Ivoire, qui traduisait parfaitement l’étendue de son travail de terrain et de ses études. Longtemps conservateur de d’art africain au Brooklyn Museum, sa propre collection témoignait de son séjour au Liberia, où il vécut et travailla de 1965 à 1987. Sa collection livre une excellente vue d’ensemble des formes d’art traditionnel de la région, abritant notamment des masques et autres objets d’art utilisés dans le contexte des associations d’initiation masculines et féminines, des bijoux, des objets de prestige et des textiles. Visions from the Forests: The Art of Liberia and Sierra Leone, visible au Smithsonian’s National Museum of African Art jusqu’au 17 août, présente quelque soixante-dix oeuvres de la collection privée de Siegmann. Ces oeuvres révèlent les liens personnels et scientifiques qu’il avait forgés avec les objets et mettent en lumière le sujet étudié par Siegmann au cours d’une longue carrière de spécialiste MUSÉE à la Une L’OR PÉRUVIEN Washington, DC—Le National Geographic Museum abrite actuellement une splendide collection d’artefacts en or et en argent exhumés des mythiques sépultures royales du Pérou. Peruvian Gold: Ancient Treasures Unearthed, visible jusqu’au 14 septembre, présente un éventail impressionnant d’objets extraordinaires en or issus de l’héritage pré-inca du Pérou, notamment des masques cérémoniels et funéraires, des textiles, des décorations de cérémonie, des céramiques et des bijoux. La pièce maîtresse de l’exposition est sans conteste El Tocado, la coiffe précolombienne la plus grande et la plus ornementée jamais découverte. Cet incroyable exemplaire de tenue d’apparat en or date de la période du Sicán moyen (900-1100 apr. J.-C.) et fut découvert en 1991. L’exposition s’articule autour d’objets provenant de trois musées péruviens : le Museo nacional de Sicán, le Museo Larco et le Museo del Banco central de Perú. Les objets sont organisés de façon thématique, le premier groupe soulignant l’importance du symbolisme dans la culture péruvienne au moyen de masques d’animaux élaborés et d’imposants plastrons portés par les dignitaires et les prêtres. L’installation se poursuit avec des objets qui illustrent l’artisanat, les vêtements, les rites et même les libations de l’ancien Pérou. Anneaux de nez, plumes d’or ou encore masques composent cette sélection d’artefacts variés en or péruvien qui offre une vue d’ensemble de la riche culture artistique de l’ancien Pérou.


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