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MASQUE / MASCARADE Atlanta—Afin de mettre en valeur les récents achats et dons étoffant la collection d’art africain du High Museum of Art, le musée présente African Mask / Masquerade: More Than Meets the Eye. À l’affiche jusqu’au 14 septembre 56 2014, l’installation explore la diversité des modes d’expression des mascarades africaines à travers des masques d’Afrique de l’Ouest et centrale, des costumes de danse et des photos de terrain. Elle s’attache aux costumes, à la musique, la chanson et la danse, montrant comment ceux-ci faisaient partie intégrante de la sortie des masques, qui remplissaient des fonctions collectives fondamentales dans les communautés qui y avaient recours. Certaines mascarades transmettaient la sagesse ancestrale de génération en génération et favorisaient l’harmonie sociale en encourageant la collaboration et en célébrant les réussites de la communauté. D’autres utilisaient l’humour pour critiquer la société, tout en dissuadant les attitudes antisociales. De nombreuses mascarades ont toujours lieu de nos jours, y compris dans les communautés de la diaspora africaine d’Atlanta, qui les ont fait revivre et les ont adaptées à la vie contemporaine. LA VILLE PEINTE Los Angeles—Jouxtant la métropole moderne de Mexico dans la vallée de Mexico, l’ancienne cité de Teotihuacan s’était développée au point de devenir la sixième plus grande ville du monde en l’an 500 de notre ère. En raison de la forte augmentation de la population de la ville, des complexes aux appartements tentaculaires furent construits afin de loger une classe moyenne en pleine croissance. Forte de son statut de plus grande métropole de Méso- Amérique, la cité attira des artistes et des marchands venus de toute la région et devint un lieu d’échange d’idées et de technologies. Si les habitants de Teotihuacan mirent au point une technique d’écriture picturale fondée sur un système commun de signes, les céramiques peintes constituent l’une des pistes les plus importantes nous permettant de comprendre le langage visuel de Teotihuacan et attestent le rôle prépondérant joué par la peinture au sein de la tradition artistique de la cité. The Painted City: Art from Teotihuacan est une exposition concise qui se déroulera au Los Angeles County Museum of Art du 29 mars au 7 décembre 2014. Elle s’articulera autour de la vaste collection d’art des anciennes civilisations des Amériques du Los Angeles County Museum of Art et mettra en avant les céramiques peintes de Teotihuacan. Quatorze récipients tripodes peints reflètent la diversité des modes d’expression dans la poterie peinte de cette culture. Ils seront accompagnés d’une fresque murale aux couleurs vives de plus de cinq mètres de long, prêtée par le Natural History Museum of Los Angeles County (faisant actuellement l’objet d’importants travaux de rénovation), qui illustre la prospérité et la sophistication de la cité, ainsi que son esthétique urbaine singulière, profondément ancrée dans son architecture. CI-DESSUS : Masque. Lwalwa, R. D. Congo. Fin XIXe ou première moitié du XXe siècle. Bois. H. : 27,9 cm. High Museum of Art, Atlanta, Collection Fred et Rita Richman, 2004.150. Photo : Peter Harholdt. À GAUCHE : Coiffe de l’esprit de l’eau de la région Ijo centrale du Nigeria en forme de requin. Fabriquée en papier, sa légèreté facilite la danse, contrairement aux masques massifs faits de bois. Photo : Martha G. Anderson, 1992. EN BAS : Coiffe de l’esprit de l’eau. Ijo, Abua ou Ekpeye. Nigeria. XXe siècle. Bois, peinture et miroirs. L. : 203,8 cm. High Museum of Art, Atlanta, achat financé par Fred et Rita Richman, 2007.115. Photo : Peter Harholdt. CI-DESSUS : Enfant dogon nommé Atimè avec un masque kanaga fait en sorgho. Tireli, Mali. Photo : Walter van Beek, 1989 MUSÉE à la Une


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