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109 FIG. 3 : Photo de terrain montrant la danse d’un masque Pwo zambien attribué aux Luvale bien que certainement dû à un sculpteur tshokwe. Photo de Margaret Carson Hubbard, 1935. Brooklyn Museum. FIG. 4 : Costume de danse likishi avec le masque Pwo représenté dans la photo d’Hubbard (fig. 3). Luvale ou Tshokwe, Zambie. Fin XIXe – début XXe siècle. Fibres, bois, cosses, peau, cheveux, écorce, roseau et perles. Brooklyn Museum, Museum Collection Fund, 36.548, 36.554, 36.549, 36.550a–b, 36.551a–b, 36.552, 36.553. symbolisant la pratique tshokwe d’aiguisage de celles-ci à la lime. Les sculpteurs peuvent au contraire choisir d’accentuer les lèvres et d’éviter de représenter les dents entièrement, mais les dents triangulaires apparentes font certainement partie d’un vocabulaire stylistique établi (fig. 1, 5 à 7).2 La citation ci-dessus, dans laquelle Bastin évoque le respect des canons qui « reflètent le concept collectif des esprits ancestraux », aide à mieux comprendre la nature du style tshokwe, particulièrement soucieux d’atteindre un certain compromis entre naturalisme et stylisation (plus ou moins prononcée) dans le rendu des traits faciaux anthropomorphes. Les formes d’art tshokwe les plus anciennes et les mieux ancrées (et répandues) sont celles qui sont associées à la religion ancestrale hamba. Autels, figures, poteaux figuratifs et objets variés étaient consacrés à la commémoration


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