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Étrier de poulie. Baule, Côte d'Ivoire. Collection privée, New York. Galerie Jacques Germain, photo : Hugues Dubois. Masque. Bete-Guro, Côte d'Ivoire. XIXe siècle. Collecté par Jean-Baptiste Filloux (France) entre 1911 et 1913. Collection privée, Paris. Galerie Jacques Germain, photo : Hugues Dubois. Figure nkisi. Songye, R. D. Congo. Ex-coll. Willy Mestach, Bruxelles et John Lens, Anvers (vers 1950). Galerie Didier Claes, photo : Philippe de Formanoir - Paso Doble. Six statuettes d’un même autel vodun. Adja, Bénin. Galerie Serge Schoffel. Sculpture uli, Nouvelle Irlande. XVIIIe - XIXe siècle. Fondation Edmund Müller, Beromünster, Suisse, n° 3750. Galerie Serge Schoffel. BRAFA 2014 Bruxelles—Une nouvelle fois, du 25 janvier au 2 février 2014, l’ancienne gare de triage de « Tour & Taxis » sera le siège de la Brussels Antiques and Fine Art Fair (BRAFA) pour le plaisir des amateurs belges et venus d’ailleurs. L’art tribal y sera représenté par dix marchands et galeries : Pierre Dartevelle, Bernard Dulon, Yann Ferrandin, Jacques Germain, Bernard de Grunne, Sarah de Monbrison, Adrian Schlag, Serge Schoffel et la galerie Schoffel-Valluet, sans oublier Didier Claes, vice-président de la manifestation. Pour ce dernier, ce sera l’occasion de présenter une oeuvre phare : un puissant nkisi songye (RDC) qui avait déjà été exposé à la salle des fêtes de la ville d’Anvers en 1937-1938, puis publié dans l’ouvrage de référence de F. Olbrechts de 1946, Plastiek van Kongo. La galerie Jacques Germain adoptera une démarche similaire en mettant l’accent sur une pièce d’exception : un masque anthropomorphe bete ou guro de Côte d’Ivoire, collecté par Jean-Baptiste Filloux entre 1911 et 1913 et appartenant à un type tombé en désuétude depuis près d’un siècle. Une mention spéciale également pour la galerie Serge Schoffel, qui affirme sa présence à la BRAFA avec Vodun Fon : entre art et matière, un visage mystérieux de l’Afrique – une exposition sur un sujet encore fort méconnu –, ainsi que par la présentation de deux pièces océaniennes importantes : la sculpture uli de Nouvelle-Irlande de la Fondation Edmund Müller et la statue asmat ayant appartenu à Charles Ratton et Pierre Matisse et récemment exposée au musée du quai Branly dans Charles Ratton : l’invention des arts « primitifs ». Enfin, arrêtons-nous sur un nouveau venu à la BRAFA, Yann Ferrandin, qui, pour sa première participation à ce salon prestigieux, proposera un panorama des spécialités qui sont les siennes – l’art ancien d’Afrique, d’Océanie, d’Indonésie et d’Amérique du Nord – à travers des pièces importantes et à la beauté subtile, tel un masque eskimo au formes épurées, une sculpture d’ancêtre de l’île de Nias ou encore un tabouret hemba (RDC) aux volumes épurés. BRAFA ART TALKS : un masque luba à l’étude. Il est un masque-heaume luba affublé de cornes aussi fascinant que mystérieux. Collecté par Oscar Michaux dans les années 1890 en RDC, il figure parmi les chefs-d’oeuvre du Musée royal de l’Afrique centrale. De nombreuses interrogations pèsent encore sur sa fonction, son origine stylistique et son symbolisme. Le Dr Julien Volper mettra en lumière certains aspects portant sur l’iconographie de la pièce lors de la conférence – soutenue par ce magazine – du 29 janvier à 14h30 des BRAFA ART TALKS, organisées en collaboration avec BIAPAL asbl.


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