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28 ALLAN STONE CHEZ SOTHEBY’S New York—Le 15 novembre prochain, Sotheby’s présentera La collection d’Allan Stone : art africain, océanien et indonésien – Volume 1, la première des deux ventes consacrées à la collection d’art tribal du légendaire marchand d’art newyorkais. Une seconde vente d’envergure similaire aura lieu en novembre 2014. Selon Sotheby’s, il s’agit de la plus importante collection d’art africain et océanien mise en vente à New York depuis la vente aux enchères de la collection Helena Rubinstein en 1966. Une grande partie des oeuvres proposées a figuré dans des publications et des expositions muséales. Une petite sélection de la collection a constitué le thème de l’exposition de 2011 Incarnation du pouvoir : la collection d’Allan Stone de sculptures du Congo au Bruce Museum de Greenwich, dans le Connecticut. Parmi les temps forts de la collection, on trouve un groupe exceptionnel de statuettes songye dotées de pouvoirs et de statuettes à clous kongo de la République Démocratique du Congo – deux des styles artistiques africains les plus emblématiques. La collection, qui compte plus de trois cents oeuvres, comprend également bon nombre d’objets d’art provenant du Nigeria, du Cameroun et du Mali. Dans son ensemble, la collection est estimée à plus de vingt millions de dollars. Allan Stone (1932-2006) a commencé à collectionner de l’art africain et océanien alors qu’il était encore étudiant en droit au début des années 1960. Stone fut l’un des premiers adeptes du mouvement des galeries d’art d’après-guerre qui proposaient des oeuvres africaines et océaniennes dans le cadre de leurs expositions d’art contemporain. Même au début de sa carrière de galeriste, il cherchait des affinités entre l’art africain et océanien et les artistes avant-gardistes occidentaux. Il présentait des peintures d’artistes tels que Willem de Kooning, Franz Kline, Arshile Gorky et John Graham aux côtés de sculptures expressives africaines. Stone se procura les objets tribaux proposés lors de ces deux ventes sur une période couvrant plus de quarante ans, par le biais d’achats dans des maisons de ventes aux enchères et auprès de quelques-uns des marchands new-yorkais les plus en vue. Il devint l’un des collectionneurs les plus importants de sa génération et était un enchérisseur régulier lors des premières ventes organisées par Parke- Bernet dans les années 1960. Stone fit également des acquisitions auprès des galeries majeures de l’époque, dont John J. Klejman à New York, Merton D. Simpson à New York, Henri Kamer à Paris, Alain de Monbrison à Paris et Héléne et Philippe Leloup à Paris. En 2011, trois ventes consacrées à des oeuvres issues de la collection d’art contemporain de Stone ont rapporté un total de soixante-huit millions de dollars. MARCHÉ de l’art CI-DESSUS : Statue. Songye, R. D. Congo H. : 78,7 cm. Estimation sur demande. EN HAUT À DROITE : Figure féminine Attie, Côte d’Ivoire. H. : 111 cm. Est. : $120,000–180,000. CENTRE DROIT : Statuette à clous. Kongo-Yombe, R. D. Congo. H. : 66 cm. Est. : $400,000–600,000. À DROITE : Sarcophage. Dayak, Indonésien Bornéo. C. 1280–1400 apr. J.-C. (Analyse C 14, ETH Zurich, Laboratoire Ion Beam Physics, Dr. Georges Bonani, sample ETH-51530). H. : 89 cm. Est. : $60,000–90,000. Coiffe. Elema, Golfe de Papouasie, Papouasie-Nouvelle-Guinée. H. : 274 cm. Est. : $100,000–150,000. Tout se qui précède sera dispersé à l’occasion de la vente de la collection d’Allan Stone: art africain, océanien et indonésien—Volume un à Sotheby’s, New York, le 15 novembre, 2013.


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