52 CI-DESSUS : Emil Nolde, Still life with Masks I, 1911. © Nolde Stiftung Seebüll. EN HAUT À DROITE : Emil Nolde, Still life with Masks II, 1911. © Nolde Stiftung Seebüll. CI-CONTRE : Emil Nolde, Masks III, 1920. © Nolde Stiftung Seebüll. EN BAS : (à gauche). Figure féminine, Cycladique ancien I, Grèce. Musée Barbier-Mueller, inv. 202-4. (ci-dessous). « Princesse de bactriane », civilisation de l’Oxus, Afghanistan. Musée Barbier-Mueller, inv. 241-13. © musée Barbier-Mueller, photos Studio Ferrazzini Bouchet. EMIL NOLDE Berlin—Peintre et aquarelliste allemand d’avant-garde, le nom d’Emil Nolde est associé à jamais à des toiles aux couleurs pures en aplats représentant, pour beaucoup, des paysages naturels et des scènes religieuses tendant à l’abstraction. Il fut également l’auteur d’une production tout aussi fondamentale, mais sans conteste moins connue, dévolue aux oeuvres d’art qu’il chérit tout au long de sa vie et, particulièrement aux objets ethnographiques qu’il découvrit dans des musées avant de commencer à en acquérir aussi bien sur place, en Allemagne, que lors de ses voyages à travers le monde. C’est cette facette de l’oeuvre de l’artiste que l’exposition Emil Nolde – Die Stille Welt Der Dinge, Blumen, Masken und Figuren (Emil Nolde – le monde silencieux des choses, fleurs, masques et figures) met à l’honneur. Elle ouvrira ses portes au Nolde Museum Berlin le 26 avril et restera à l’affiche jusqu’au 20 octobre. Nous lui consacrerons un article de fond dans notre numéro d’automne. Pour l’heure, nous ne saurions que recommander à nos lecteurs de la visiter. Outre les toiles et dessins de Nolde, ils auront le bonheur d’y découvrir de nombreux objets d’art extra-européen ayant appartenu à cet artiste emblématique. ARTS DE L’ANTIQUITÉ Genève—Le musée Barbier-Mueller de Genève s’est toujours distingué par une programmation dynamique autour de ses collections. En 2013, c’est aux arts de l’Antiquité d’être à l’honneur grâce à une exposition temporaire inaugurée le 20 mars dans le cadre du Printemps du musée Barbier- Mueller, après quelques travaux de rafraîchissement des locaux. Cet événement ayant pour titre Arts de l’Antiquité, une collection centenaire reflète l’intérêt porté par trois générations de collectionneurs à l’art antique, dévoilant le goût sûr des deux principales personnalités à qui cet ensemble d’oeuvres d’exception est dû. C’est ainsi que la passion pour l’art cycladique de Joseph Mueller, initiateur de la collection, et la prédilection de Jean Paul Barbier-Mueller pour les bronzes des Steppes et du Luristan, pour ne citer que quelques exemples particulièrement significatifs, sont mises en lumière à travers des figurines féminines à la construction géométrique séduisante et des petits bronzes de facture délicate choisis pour leurs qualités esthétiques. Un voyage à travers des sensibilités artistiques qui n’ont pas cessé de nous émouvoir. À voir jusqu’au 20 octobre. MUSÉE à la Une
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