exemplaires du même type sont connus, l’un se trouvant au Cambridge Museum of Art and Archaeology et l’autre, au musée Barbier-Mueller de Genève. Le crochet du Moyen-Sepik ayant appartenu au célèbre marchand Pierre Loeb ne manquera pas d’attiser la convoitise des connaisseurs, avec sa construction abstraite et ses formes arrondies où se niche une multitude de représentations d’esprits et d’oiseaux. Enfin, des pièces de provenant de plusieurs collections privées et institutionnelles, dont celle du Art Institute of Chicago, chercheront aussi acquéreur. VENTE D’ART AFRICAIN ET OCÉANIEN Bruxelles—La maison de vente Native dispersera, le 8 juin à 15 h au 32, rue aux Laines, un ensemble important d’objets africains et océaniens. Les arts d’Afrique auront la part belle, représentés notamment par un élément d’autel dogon pouvant dater du XVIe siècle, des masques dan illustrant la finesse de l’art de Côte d’Ivoire et par une collection de chasse-mouches du Congo constituée entre 1949 et 1960. L’Océanie ne sera pas en reste avec, entre autres, un pendentif hei tiki de Nouvelle-Zélande issu d’une collection française et un ensemble important de spatules à chaux provenant de la collection de W. D. Webster et de celle du Pitt-Rivers Museum, incluant aussi des pièces collectées vers 1860 par l’évêque Patterson. MARCHÉ de l’art UNE VENTE PROMETTEUSE Paris—La vente du 19 juin prochain chez Christie’s à Paris se présente comme un événement à ne pas manquer. Cent dix-sept lots seront dispersés à cette occasion, parmi lesquels des chefs-d’oeuvre de la collection Celeste et Armand Bartos tel le masque serpent baga (Guinée) collecté sur le terrain en 1957 par Hélène et Henri Kamer. Une sélection de quinze oeuvres phare issues de la prestigieuse collection Jolika d’art de Papouasie Nouvelle-Guinée, constituée sur plus de quarante ans par John et Marcia Friede, et conservée actuellement dans les Fine Arts Museum de San Francisco sera également mise en vente. Les amateurs d’art océanien y verront une opportunité exceptionnelle d’acquisitions d’une qualité rarement avérée sur le marché de l’art. Les enchères promettent de flamber pour la pièce maîtresse de cet ensemble : une figure de faîtage cérémonielle biwat (Mundugamor) provenant des environs de la rivière Yuat, dans la région du Bas-Sepik, dont seuls deux autres CI-DESSUS : Ensemble de spatules à chaux, Papouasie Nouvelle-Guinée. Estimation : 800 000 - 1 200 000 euros. © Native. EN BAS : (à gauche). Tête de reliquaire, Fang-Betsi, Gabon. Estimation : 300 000 - 500 000 euros. (ci-contre). Crochet, Iatmul ?, Papouasie Nouvelle-Guinée. Estimation : 250 000 - 350 000 euros. © Christie’s Images ltd, 2013. À GAUCHE ET CI-DESSOUS : Coiffe et serpent, Baga, République de Guinée Estimations : 400 000 - 800 000 et 800 000 - 1 200 000 euros. © Christie’s Images ltd, 2013.
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