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MUSÉE à la Une IROQUOIS Bonn—Du 22 mars au 4 août 2013, le passage est obligé au Bundeskunsthalle de Bonn pour y découvrir 46 Auf den spuren der Irokesen (Sur la piste des Iroquois). L’exposition, due au Dr Sylvia Kasprycki et ayant bénéficié du conseil de nombreux spécialistes internationaux, regroupe des oeuvres issues d’institutions canadiennes, américaines et européennes, recherchant les traces – tout au long des siècles – de ce peuple de guerriers redoutables et d’excellents diplomates habitant, à l’origine, le territoire de l’actuel État de New York. C’est ainsi que l’histoire de leurs affrontements avec les colons blancs, la perte de leurs terres, leur confinement dans des réserves et leurs efforts récents pour réaffirmer leur identité culturelle nous est contée à travers des tableaux historiques, des dessins, des artefacts ethnographiques, mais aussi grâce à des oeuvres d’art contemporain iroquois. VIKINGS Édimbourg—Le National Museum of Scotland sera le seul musée de Grande-Bretagne à accueillir, du 18 janvier au 12 mai 2013, Vikings !, une exposition réunissant cinq cent des plus beaux objets du Historiska Museet de Stockholm et quelques oeuvres du musée écossais. Rarement vues en dehors de la Scandinavie, les parures, armes, métaux, sculptures et objets domestiques présentés pour l’occasion invitent le visiteur à dépasser le stéréotype du guerrier farouche, affublé d’un casque à cornes, associé au viking et à découvrir une société complexe et structurée, aux fortes croyances religieuses. L’ÂGE DE GLACE Londres—Le British Museum présente du 7 février au 26 mai 2013 Ice Age Art: arrival of the modern mind (L’art de l’âge de glace : l’avènement de l’esprit moderne), événement conçu par Jill Cook, conservatrice pour les arts préhistoriques d’Europe au British Museum. Cette exposition unique sera l’occasion d’admirer de véritables chefs-d’oeuvre de plus de 20 000 ans et provenant de différentes régions européennes. Poteries, parures, figurines sculptées ou modelées en argile – parmi lesquelles se trouvent les exemplaires les plus anciens connus – seront présentés au public, non pas tant pour leur valeur de document archéologique, communément admise, mais, ce qui constitue l’originalité de la démarche, pour leur qualités esthétiques. Avec cette revendication de la dimension artistique des objets créés par l’homme préhistorique, il s’agit de démontrer que notre capacité à synthétiser, transformer et communiquer des idées par l’art, la musique et la pensée symbolique – propre à ce qu’il est convenu de nommer le « cerveau moderne » – n’est peutêtre pas aussi ancienne que l’humanité, mais presque... Des créations d’Altamira, Chauvet et Lascaux, jusqu’aux représentations féminines aux formes gravides, l’exposition progresse suivant un parcours chronologique et surtout thématique qui culmine avec la présentation de plusieurs créations d’art dues aux grands noms de l’art moderne – tels Picasso, Moore et Matisse – dont la présence, en guise de conclusion, souligne que l’art, quelle que soit l’époque, répond au même besoin d’apprivoiser la Beauté. EN HAUT A GAUCHE : George Heriot, War dance, 1804–1805. © Art Gallery of Windsor, Ontario EN HAUT A DROITE : Écharpe, région des Grands Lacs, XVIIIe siècle. © musée du quai Branly, Paris. AU MILIEU : Fourneau de pipe, Iroquois, XVIIe siècle. © National Museum of Denmark, Copenhague. A GAUCHE : Pointe de harpon, Montastruc, France. © The Trustees of the British Museum. EN BAS A GAUCHE : Fragment d’os décoré, Madeleine, France. © The Trustees of the British Museum. A DROITE : Figure féminine, Dolni Vestonice, République Tchèque. Moravske Zemske Museum, Brno.


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